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Published on thepointsguy.com | 03/13/2017 I Direct link
By Elodie Weymeels
En Belgique, deuxième pays après la France sur lequel la plate-forme dayuse.com a opéré, "on compte une centaine d’hôtels référencés, dont 15 en plus depuis le confinement, premium, étoilés, ou plus basiques. Et entre 1 000 et 1 500 réservations par mois sur le dernier trimestre, explique David Lebée, le fondateur et PDG de ce site bien utile. Nous répondons à de nouveaux usages qui sont de mettre à disposition des chambres pendant quelques heures en journée pour un autre type de clientèle que celui de la nuit", argumente-t-il.
Abri chaleureux en cas de transit lors d’un voyage, lieu de business, havre pour télétravailleurs en quête de calme, l’hôtel en journée peut aussi devenir une échappatoire ! Depuis le début de la pandémie et surtout ces derniers mois, "la consommation de loisirs a réellement augmenté : on constate une augmentation de 60 à 70 % de location de la part d’une clientèle de particuliers et surtout de couples", souligne le PDG. La particularité de la plate-forme est de ne pas demander de carte de crédit pour la réservation. À l’hôtel Pullmann Brussels Centre Midi, Grégory Marchand, le General Manager, constate également qu’"une chambre sur 5 ou 6 est utilisée en dayuse par des couples". Une clientèle qui se partage entre deux créneaux : 8 h/20 h à 95 €, soit 25 % de moins que les prix des nuitées ou le classique 11 h/17 h à 85 €. "Sur dayuse, on propose même un package avec ½ bouteille de champagne et une lovebox." D’autres hôtels offrent aussi "des late breaks entre 18 h et 23 h 30, qui représentaient auparavant 20 % du total", explique David Lebée de Dayuse.
En tout cas, Grégory Marchand, qui évolue dans l’hôtellerie depuis les années 2000, a pu constater que venir abriter une liaison à l’hôtel était devenu bien moins tabou pour les couples." Dans les années 2000, on pouvait ressentir la gêne des clients et donc la gêne des employés ! Aujourd’hui, il n’y a globalement plus de différences de comportement entre les clients. Et de toute façon, qui sommes-nous pour juger ?"